Etre golfeur, habiter dans le pays de Fayence à deux pas de 2 golfs et ne pouvoir y accèder parce qu' ils sont excessivement chers, voilà qui est frustrant et ceci d' autant plus que les 2 terrains sont à l' évidence sous-utilisés.
En effet, pour être membre de Terre Blanche, il faut payer 5.900 Euros par an. Les green-fees y sont sans doute les plus chers de France, grosso modo le triple des prix moyens francais en zone rurale. Pour pratiquer leur sport, les joueurs locaux doivent aller ailleurs et faire au minimum 1H30 de voiture (aller-retour).
Deux enquêtes publiques liées au golf ont eu lieu dans le canton : une à Tourrettes portant sur la réalisation d' une Académie de golf , l' autre à St Paul-en-Forêt concernant le "Domaine Grime" avec 2 nouveaux golfs, un grand complexe hôtelier et d' autres infrastructures sportives .
En dehors d' indiquer l' ouverture des terrains de golf aux joueurs locaux (mais sans parler de coût!) et qu' il est prévu "l'initiation des enfants des écoles au golf" (promesse sibylline), rien n' est envisagé pour une pratique raisonnable de leur sport par les joueurs locaux, les jeunes en particulier.
Or le golf, comme le tennis avant lui, s' est démocratisé. C' est un véritable sport, pratiqué par tous,hommes et femmes, jeunes et vieux, mais pour le moment sans association locale, faute d' accès aux terrains locaux.
Un terrain de golf permet de 1000 à 1500 parties par semaine suivant la saison. Sans prendre les investisseurs pour des mécènes, est-ce beaucoup que de demander 50 à 100 départs par semaine à des tarifs privilégiés pour les joueurs locaux à Terre Blanche (2 terrains) et ne pourrait-on pas prévoir d' ores et déja l' usage de 9 trous par les joueurs locaux deux jours par semaine à St Paul?
Ne peut-on demander l' utilisation du practice à prix normaux, au moins aux heures creuses?
Statistiquement, il doit y avoir 20-30 joueurs, réguliers ou occasionnels à Tourrettes, autant à St Paul, environ 200 dans le canton.
Ces joueurs, ainsi que les joueurs potentiels, ne voudraient plus être ignorés par les autorités locales et surtout par l' investisseur.
J.P.ROCHETTE: 18/12/2005