Les évènements récents, la participation active de nombreux lecteurs avec leurs questions et leurs commentaires pertinents, suggèrent une réflexion sur notre communauté et son évolution dans le sens du bien commun.
Les blogs sont un phénomène nouveau dans notre société; c'est un mode d'information, de communication et de réflexion particulièrement efficace pour tous, y compris les "décideurs locaux". Il permet d'informer les lecteurs et de réagir en temps réel, à propos des évènements locaux et des décisions prises ou sur le point de l'être, qui affectent notre vie quotidienne et notre avenir - notre bien commun. Les blogs diffèrent du travail des associations. Blogger de http://paysdefayence.blogspot.com, j'ai choisi depuis le début d'être indépendant de toute association afin d'avoir ma liberté de parole et de ne pas devoir passer par les procédures d'approbation propres à une association dotée de statuts.
Nous partageons tous la même culture, la même langue, la même éducation de base, les mêmes conditions d'immersion dans le monde d'aujourd'hui. Notre vision du monde est très influencée par les informations et idées transmises par les multiples médias. Nous sommes ainsi déterminés par la culture de notre espace géographique, de notre histoire et du déroulement de l'actualité et du présent. Nous sommes aussi tous différents en notre for intérieur. Nous restons des individus avec une combinaison de gènes unique et chacun de nous a une vision du monde un peu différente. C'est ce qui nous donne la liberté que nous exerçons en réagissant de manière différente au monde et aux évènements qui se déroulent au cours de notre vie d'individu. C'est pour cela que le monde change, que les idées évoluent sans cesse à l'échelle d'une génération, des générations et de l'histoire.
Nous sommes un animal social et nous avons un besoin permanent d'échange et de partage. Le premier élément est la sexualité, par quoi notre espèce se reproduit de génération en génération. C'est depuis toujours, un élément impérieux qui est inscrit dans les gènes de tous les êtres vivants. Ce besoin d'échange et de partage, nous le vivons au sein de communautés auxquelles nous nous rattachons et dans lesquelles nous exerçons notre liberté. Nous appartenons à de multiples communautés. À la famille d'abord, au quartier, à la commune, à une communauté de communes,... ce sont des communautés géographiques. Nous appartenons aussi à des communautés non géographiques: catholiques, protestants, juifs, musulmans; ou à des d'associations, des entreprises, des syndicats, des partis politiques, des institutions. Toutes les communautés sont imbriquées entre elles par un réseau complexe de relations; elles forment comme la trame d'un tissu. Ce tissu, comme celui d'un tapis persan, est extrêmement solide: à l'épreuve des coups, des tensions et du temps; mais en même temps les fils qui le constituent sont fragiles. C'est l'image de nos communautés. Il existe des communautés de communautés, la commune, la communauté de communes, le département, la région, la nation, l'Europe, l'ONU, la communauté internationale.
Dans notre République française, "communautés" est perçu par certains comme "communautarisme", une connotation politiquement incorrecte dans notre langage républicain, pour des raisons historiques liées à la séparation de l'église et de l'État et la laïcité. Mais la réalité est bien celle de communautés imbriquées. Individus, nous vivons et agissons au sein d'une multitude de communautés qui sont imbriquées les unes avec les autres. Dans les communautés auxquelles nous appartenons, nous attendons qu'elles agissent pour notre bien individuel et collectif. Parmi ces communautés, il y a la communauté des "élus" les "décideurs locaux" que nous avons désignés par notre vote lors d'élections qui sont le fondement de notre démocratie. Nous attendons d'eux qu'ils agissent pour notre bien commun.
Le "communautarisme" c'est quand une communauté veut influencer la "communauté des communautés" à savoir l'ensemble de la nation en lui faisant épouser sa vision du monde, voire l'imposer par la force ou la violence. Les exemples ne manquent pas dans notre histoire. Autrefois, il n'y a pas si longtemps, la religion catholique était religion imposée. Hors de cette religion, point de salut. Tous ceux qui n'étaient pas catholiques - les protestants - étaient voués à l'enfer et à la damnation éternelle. Plus loin encore dans le passé, il y eut les guerres de religion, la révocation de l'édit de Nantes et la Saint-Barthélémy. Aujourd'hui la laïcité a fait beaucoup de bien. Elle a obligé les religions - catholiques, protestants, juifs et aujourd'hui musulmans de France - à s'accepter les uns les autres. L'intégrisme de tous bords relève du "communautarisme". Le communautarisme c'est aussi quand une communauté s'exclut ou est exclue de la "communauté des communautés" pour des raisons ethniques, religieuses, de revenus, sociales.
Jean Marie LePen recommence en PACA avec les régionales, à mettre en relation immigration et pauvreté. La montée de la pauvreté en France n'est pas directement liée à l'immigration. C'est la mondialisation qui est la cause de la désindustrialisation de notre pays, de la montée des inégalités, du chômage massif, de la précarité et de la pauvreté extrême.
Mis en ligne 09/11/2009 par Pierre Ratcliffe. Contact: Portail:
paysdeFayence:
mon blog: