Rapport sur la refondation de la politique d’intégration
Un rapport en Cinq parties qui suscite la polémique mais qui pose de vraies questions de société.
La polémique suscitée par la mise en ligne, sur le site du gouvernement, du rapport sur la "refondation de la politique d’intégration" reflète le malaise de la société française en cette période politique tendue sur fond d'impopularité du gouvernement, de crise économique et sociale et de fronde fiscale. C'est un rapport en cinq parties: "Faire société commune", "Habitat", "Protection sociale", "Connaissance reconnaissance", "Mobilités sociales".
Annoncée par Jean-Marc Ayrault, Premier ministre, en février 2013 comme suite au rapport du conseiller d'état Thierry Tuot [lien], la "Refondation de la politique d’intégration" a été lancée en juillet, avec la constitution de cinq groupes de travail thématiques ayant des termes de référence fixés par le premier ministre, et auxquels ont participé des représentants des services de l’Etat, des collectivités territoriales, des associations, des partenaires sociaux ainsi que des chercheurs et experts des sujets traités.
Les personnalités qualifiées qui ont présidé ces groupes de travail (*) ont remis leurs rapports et relevés de conclusions au Premier ministre, qui a salué la grande qualité de leurs travaux. Leurs préconisations serviront de base au travail que le gouvernement engage désormais, pour définir les grands axes de la nouvelle politique d’intégration de notre pays, annoncée pour le début de l’année 2014.
(*) Chaque rapport comporte en annexe la liste des personnalités qui ont participé et contribué au groupe de travail: personnalités qualifiées, représentants des ministères, personnes et associations de la société civile auditionnées.
Pour s'abstraire de cette polémique dans le climat politique délétère du moment, je mets à disposition des lecteurs du blog les cinq rapports; ils sont effectivement comme le dit le premier ministre, d'une grande qualité; ils permettent de comprendre l'état des choses actuel et ses origines; on peut partager ou non les conclusions pour la transformation de cet état des choses, qualifié de "refondation". C'est cela qui fait débat - la polémique - dans le climat politique actuel.
Mis en ligne le 17/12/2013 
