1. Agence régionale pour l'environnement
  2. Agence régionale pour l'environnement (lettre)
  3. Problèmatique des déchets de BTP dans le Var (1)
  4. Problèmatique des déchets de BTP dans le Var (2)
  5. Le BTP en manque de petits cailloux
  6. Interview de Marie-Luce Morin de "Chrétiens à Fréjus"
  7. Site Web de Esterel terrassement et environnement
  8. Esterel terrassement et environnement (reportage avec photos prises du CD37)
  9. Plateforme de compostage
  10. Site de traitement et recyclage de déchets du BTP Guglielmelli-Pascal à Tanneron
  11. Dossier friche industrielle de Fonsante
  12. Callian: reprise de la décharge du Défens sur la route de St Cézaire, un désastre
  13. Projet de décharge de déchets inertes à Montauroux vallon des fréyères
  14. Diaporama du site en grand

Centre de valorisation des déchets du bâtiment et des déchets végétaux à Fréjus Un engagement pour le développement durable


extrait de Var Entreprises Novembre-Décembre 2007 Christian Daures

À Fréjus, la démarche exemplaire du groupe «Estérel» qui valorise à 98 % les déchets inertes du B.T.P. en produisant du sable, du gravier, du ballast, de la terre pour le compost.

Les châteaux de sable que M. Gérard Ferro a modelés dès sa plus tendre enfance dans la sablière du Reyran à Fréjus, exploitée par sa mère Catherine dès 1965 après la tragédie du barrage de Malpasset dont son père André fut le gardien, n'ont pas été balayés jusqu'en Espagne par les eaux de la vallée. Ils sont aujourd'hui les fondations de la pyramide du groupe Estérel, qui, depuis quarante ans sous l'influence constante de son Pdg, Gérard Ferro, s'est investi avant l'heure dans le développement durable à une époque industrielle où personne ne pensait qu'un déchet inerte du BTP, que des branches coupées, des rémanents... pouvaient avoir une deuxième vie. Un peu comme M. Jourdain qui faisait des vers sans le savoir, Gérard Ferro s'était engagé dans une démarche qui ne maîtrisait pas encore les mots d'écologie, ne connaissait pas ceux du développement durable.

Et pourtant dans son «jardin» de la vallée du Reyran, Gérard Ferro, en précurseur tentait des expériences comme celle qui consistait, avec un gyro-broyeur forestier à s'essayer à faire du compost... Certains, sans le dire, ont pu le prendre pour un illuminé.

Mais la lumière de la science qu'il avait puisée dans les livres l'autorisait à innover à tenter des expériences dont les résultats enrichissaient son savoir et les méthodes qu'il appliquait. En 1990, déjà, il réussissait à valoriser 60 % des déchets inertes du Bâtiment et des Travaux Publics. Ne fut-il pas aussi un précurseur en créant à Puget-sur-Argens, une centrale à béton. entièrement fermée sous un bâtiment, évitant ainsi toutes nuisances.

Aussi, ceux qui le connaissent ainsi que sa famille investie à la même cause, n'ont-ils pas été surpris, lorsqu'il y a quelques mois il créa la toute nouvelle usine de valorisation des matériaux inertes par lavage. Une petite merveille pour laquelle il a investi 1.5 million d'euros. "Notre installation nous permet de laver les produits, de les cribler par attrition pour que les parties polluantes se détachent des matériaux inertes de qualité. L'usine produit ainsi à 98 % du sable, du gravier pour la construction, du ballast, de la terre pour le compost. Les 2% restants sont évacués vers le centre d'enfouissement de Bagnols-en-Forêt" explique-t-il. En précisant : "pour le lavage nous n'effectuons aucun prélèvement dans le milieu naturel. Les 1600 m3 d'eau nécessaires aux opérations de lavage sont recyclés en circuits fermés. Nous achetons seulement 15 m3 d'eau par jour au Canal de Provence qui représente la perte quotidienne de 1% environ".

20 % de la production sont utilisés en autoconsommation par les filiales du groupe (en particulier la centrale à béton), qui commerciale environ 150 000 tonnes de granulats par an.

À cette production, il convient d'ajouter l'activité "compost" qui est passée de 2 000 tonnes lors de la création de la plateforme en 1993 à 10 000 tonnes.

L'ensemble de ces activités exemplaires, qui lui ont valu et qui lui valent la reconnaissance de l'Agence Régionale pour l'Environnement (ARPE) ou encore de l'Agence de l'environnement et de la maîtrise d'énergie (ADEME), devraient faciliter sa certification Iso 14001 pour laquelle il a entrepris les démarches. Cette certification a été acquise fin 2007 (voir le cerificat).


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Mis à jour le 20/01/2020 pratclif.com