Festival de quatuors à cordes
Le dilemme est facile à expliquer
La CdC est confrontée comme toutes les collectivités locales à la nécessité de baisser les dépenses publiques. Jusqu'ici la CdC finançait généreusement le festival par les impôts locaux, à hauteur de 70% des dépenses du festival3. Les dépenses (174000€ en 2013) sont à 70% les cachets des artistes, les droits, cotisations sociales et taxes y afférant ainsi que la prise en charge de leurs voyages, de leurs frais d'hébergement, de restauration et leurs déplacements en pays de Fayence. Si on y ajoute les frais de communication et de promotion des évènements par la CdC ainsi que la rétribution du directeur artistique, on arrive à 90% des dépenses. À part le directeur artistique (qui pèse près de 17%), les dépenses pour les artistes ne sont guère compressibles.
Pour équilibrer ces dépenses, quelles sont les recettes? Elles sont assurées seulement à 12.1% par la vente des billets (*), à 20.1% par une subvention du CG83 et le reste, soit 67.8%, par la CdC donc les impôts. Le CG83 a annoncé mettre fin à sa subvention; donc sans autre changement, la CdC devrait assurer 87.9% des recettes! Là est le problème!
(*) 21000€: estimation, à 25€/entrée cela fait 840 entrées environ.
Faut-il continuer avec ce modèle ou en trouver un autre pour le prochain festival 2015? Sponsors? Mécènes? nouveaux efforts de communication pour attirer les spectateurs et accroître la fréquentation (*)? augmentation du prix des entrées? Un choix difficile pour la CdC; les élus s'y emploient.
(*) quel est le taux d'occupation des églises lors des concerts? y a t il un potentiel pour accroître la fréquentation?
Bien entendu, la culture mérite des dépenses publiques; le festival de quatuors fait partie de l'image du pays de Fayence et à ce titre attire des spectateurs de la région et de France. Mais le niveau de la dépense est élevé et doit entrer dans un cadre budgétaire serré, en même temps que d'autres activités.
Références:
Mis en ligne le 11/11/2014 
pratclif.com