François Cavallier, Vice Président du Conseil Général président de la commission environnement, fait écho dans son site et sa newsletter N°19 d'octobre 2013, au problème des déchets. Il est d'avis pour accroître le tri en pays de Fayence de mettre en oeuvre le porte à porte.
Il y a dans le Var cinq sites d'élimination des déchets ménagers. Une usine d'incinération, à Toulon, qui va marcher au ralenti pendant trois ans pour travaux de mise aux normes ; et quatre centres d'enfouissement, un tout petit à Ginasservis, un saturé à Pierrefeu, un qui a fermé à Bagnols-en-Forêt (celui où allaient nos déchets). le quatrième est celui où ils vont aujourd'hui, au Cannet-des-Maures (le site du Balençan). Or ce site va fermer, la cour d'appel ayant annulé l'artifice juridique par lequel l'Etat avait jusqu'ici imposé la continuité de l'exploitation à la commune qui n'en veut pas. Là est d'ailleurs bien le fond du problème : tout le monde veut que les déchets soient traités, mais le plus loin possible de chez lui.
Avec cette fermeture, la situation de pénurie qui nous attend déclenche le grand chaos annoncé : il ne faut pas exclure que nos déchets doivent parcourir beaucoup de chemin pour trouver un site capable de les accueillir. Le surcoût (et l'augmentation de la TEOM qui ira avec) sera proportionnel à la distance, qui peut être grande. Avec le Balençan, c'est le mythe du site providentiel et de l'opérateur unique qui va disparaître. D'ailleurs, nous ne ferions qu'une partie du travail en lui trouvant un remplaçant, la loi nous imposant désormais de ne stocker ou d'incinérer qu'une part réduite (60% au maximum, bien moins qu'aujourd'hui NDLR: nous en enfouissons 72%) des déchets ménagers que nous produisons.
Il faut valoriser, trier plus et mieux : même si les chiffres du tri sélectif sont en augmentation depuis plusieurs années, la marge de progression reste importante NDLR en fait l'évolution est quasiment plate depuis 4 ans [lien] .
Il faut donc absolument en venir au plus tôt à un système de collecte sélective à domicile que je presse depuis longtemps notre intercommunalité de mettre en place. Heureusement le département, chargé du plan départemental sous ma responsabilité, n'est pas resté les bras croisés depuis la mise en route de ce plan il y a un peu plus d'un an. Nous avancons, non seulement sur deux projets concrets pour les déchets ultimes, mais aussi sur l'idée, qui vient enfin d'emporter l'unanimité de la commission consultative, d'un syndicat départemental, porteur d'une vision volontariste et unitaire, que nous mettons actuellement en chantier. La présentation sur laquelle cette réunion s'est appuyée est disponible sur mon site, sous le billet "PPGDND, le support" [téléchargez le ici]
Mis en ligne le 07/10/2013 
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