Roquebrune sur Argens: LGV,

la proposition du maire de remettre en service la ligne ferroviaire Draguignan Grasse
Var Matin 15 mars 2006 D.O

Destinataire d'une délibération du conseil d'administration de Réseau Ferré de France (R.F.F.), réuni en séance extraordinaire, le maire, Luc Jousse, a rencontré M. Gyssels, chef du projet LGV PACA qui lui a confirmé la volonté de R.F.F. de poursuivre les études de la ligne à grande vitesse en région PACA. Et ce, en tenant compte des réalités économiques et du coùt public de cette ligne. M. Gyssel lui a signalé aussi sa volonté de poursuivre l'étude de certaines solutions alternatives.

Le maire lui a donc confié une proposition, élaborée en synergie avec le Comité des Sites qui a participé au débat public, de mettre à l'étude un tracé passant plus au Nord que les trois scénarios identiques qui ont le désavantage de couper la commune (de Roquebrune sur Argens; les italiques sont de moi). « Ces solutions vont altérer considérablement l'environnement du Massif de l'Estérel dès lors aue vous quitterez notre bassin de vie mais surtout, ils vont se heurter à un « mur » dès que vous arriverez dans les Alpes-Maritimes, notamment dans la traversée de Mandelieu - La Napoule. ». Et Luc Jousse de poursuivre, « le tracé que nous vous proposons suite à une délibération du conseil de quartier, est une vraie solution alternative qui démarrerait de la gare des Arcs, prendrait le tracé de l'ancien réseau ferroviaire dans la vallée de Fayence, Tourrettes, Grasse, en suivant la vallée de la Siagne, pour pénétrer facilement dans la ville de Cannes ».

Une solution pour laquelle le maire ne manque pas d'argumentations : « elle permet de dégager des moins values en termes d'ouvrage d'art, (il faudra reconstruire le viaduc traversant la vallée de la Siagne détruit pendant la 2ème guerre mondiale - les italiques sont de moi) surtout lorsqu'on entend parler de « tunnel » sous l'Estérel. Elle permet aussi d'éviter de sacrifier des centaines d'hectares de terres agricoles et de vignes et aura l'avantage de ne pas couper la commune (de Roquebrune sur Argens) en deux par une voie parallèle au Nord de l'autoroute A8. »