(*) à Montauroux, il y avait 4 tables donc entre 50 et 60 personnes présentes.
(**) à Bagnols, il y avait 3 tables donc environ 40 personnes présentes.
La Communauté de Communes (CdC) du pays de Fayence a lancé une nouvelle procédure d'élaboration du Schéma de Cohérence Territorial - le SCoT - qui était à l'arrêt depuis octobre 2010 (agrandir la carte). Pour rappel, l'élaboration du SCoT comporte trois phases: le diagnostic de la situation existante (Présentation), le plan d'aménagement et de développement durable (PADD), et le document d'orientations générales (DOG). Par ce que qualifierai d'une sorte de révolution culturelle, la CdC a organisé trois ateliers successifs, dont les deux premiers se sont déroulés les 24 et 25 octobre 2014; le premier le 24 à Montauroux de 18h30 à 21h30 (*); le deuxième le 25 à Bagnols en Forêt de 9h à 12h (**).
(*) à Montauroux, il y avait 4 tables donc entre 50 et 60 personnes présentes.
(**) à Bagnols, il y avait 3 tables donc environ 40 personnes présentes.
Révolution culturelle en vérité, car c'est la première fois que la CdC organise une telle démarche, en invitant divers courants de la vie associative et de citoyens intéressés et engagés dans la vie de notre collectivité. Évidemment certains regretteront de ne pas avoir été invités et de ne pas avoir pu participer. J'ai noté que des associations de jeunes du pays de Fayence n'étaient pas représentées. Et plus regrettable encore à mes yeux, fut l'absence des maires de Fayence, de Saint-Paul, de Tourrettes et de Tanneron (*). Ces maires auraient pu, au moins, se faire représenter par leur adjoint à l'urbanisme.
(*) François Cavallier assista en partie aux deux évènements, témoignant ainsi son appui au processus engagé.
Cela dit, l'organisation de ces ateliers relève de l'obligation faite par l'état aux collectivités de faire participer le plus largement possible les citoyens et forces vives engagées. Ce fut le rôle dévolu au cabinet de conseil Citadia que d'animer le mode de fonctionnement de ces ateliers. Les contingences matérielles expliquent aussi pourquoi les deux premiers ateliers se sont déroulés de manière si rapprochée; un véritable travail pour ceux qui ont participé aux deux premiers ateliers.
En fonction du nombre de participants qui avaient accepté les invitations de la CdC, Citadia avait organisé des tables de 10-12 personnes auxquelles ils avaient distribué un questionnaire, canevas support de débats entre ces personnes, d'une durée de 3/4-1h; il était demandé qu'à l'issue de leurs échanges, chaque table formule quatre enjeux jugés les plus importants sur le sujet de leurs débats; un rapporteur était nommé pour consigner la teneur de ces débats et les 4 enjeux retenus.
Ensuite, après une pause restauration, chaque rapporteur faisait connaître à tous, la teneur des débats de leur table ainsi que les 4 enjeux retenus. Les canevas questionnaires sont indiqués dans la liste des références ci-dessous.
Le chef de projet Citadia et le président de la CdC René Ugo concluaient en résumant les points importants qu'ils avait retenus du travail de chaque table.
Je n'entrerai pas dans le détail du travail des différents groupes, ce que fera Citadia et la CdC via Nathalie Baujoin prochainement. Il m'est apparu qu'il y avait un fort consensus sur l'ensemble des problèmes qui affectent notre pays et sa collectivité. Je veux parler de l'étalement urbain, de la circulation et des transports, de la concentration commerciale dans la plaine de Fayence, de l'emploi et du logement, de la gestion des déchets, du potentiel de développement de l'économie "verte" notamment la filière bois, ainsi que du potentiel touristique liés à la couverture forestière du territoire, aux zones naturelles (Znieff et Natura2000) et à la gestion du lac de Saint-Cassien.
Je veux aussi revenir sur la "révolution culturelle" que constitue la démarche. Les gens présents étaient tous d'origine diverse par leur vision du monde et des choses, par leur appartenance à diverses associations citoyennes voire militantes. Mais tout s'est déroulé en dehors de ces clivages. On dit souvent que le monde est infiniment complexe. Je crois que les réalités du monde ne sont pas si complexes; c'est la conjonction des visions individuelles et collectives du monde qui font sa complexité. Cette démarche a révélé à tous les participants que nous voulons prendre en mains la gestion de notre pays de Fayence et sa collectivité et agir pour que son avenir soit le meilleur possible. La société évolue dans un équilibre entre individualismes - individus, ménages et familles - vivant dans leur pré carré entourés de clotûres et s'invitant tour à tour pour des barbecues, et des institutions construites au cours des siècles qui imposent des règles et des limites que l'on se doit de respecter.
C'est pourquoi, il me paraît très important de ne pas laisser cette "révolution culturelle" s'éteindre lorsque Citadia aura fait le travail qu'implique sa mission de Conseil et que les élus de la CdC reprendront la main pour finaliser les documents du SCoT jusqu'à l'enquête d'utilité publique. La CdC se donne 2017 comme "deadline" pour y parvenir. Pendant de temps, je suggère fortement de continuer les rencontres entre les participants à intervalles réguliers, disons trimestriels.
Au nom de tous les participants, je crois pouvoir dire merci aux maires qui ont bien voulu participer activement aux débats - Jean-Yves Huet, Michel Tosan et René Ugo - et d'avoir à plusieurs occasions, donné leur vision de maires et leurs contraintes sur les sujets évoqués.
Le 3e et dernier atelier de travail se déroulera à Fayence samedi 8 novembre de 9h à 12h avec pour thème "la stratégie de développement économique et les conditions de mobilité dans le pays de Fayence".
Références:
Mis en ligne le 25/10/2014 
pratclif.com