Le type d'habitat de la population du canton est rural, semi rural ou semi-urbain . Les habitants sont des exploitants agricoles (cultures vivrières et florales principalement, poursuivant l'héritage des activités passées après adaptation aux besoins de la société d'aujourd'hui), des commerçants, entrepreneurs ou artisans exerçant sur le secteur, des retraités français et étrangers venus d'autres régions de France et de divers pays de la communauté européenne, des résidents secondaires des zones urbaines proches et des grandes villes plus lointaines, et des actifs travaillant dans les bassins d'emploi voisins, mais qui ont élu domicile dans une des communes du canton. La densité d'occupation du sol est faible; les propriétés et les habitations sont dispersées sur l'ensemble des territoires des communes, un peu moins à proximité du village même. Les villages sont de caractère typiquement provençal, (surface faible avec des maisons groupées selon un schéma circulaire autour d'une structure commune). Le choix des sites, promontoires escarpés, résulte des tribulations de l'histoire.
De cette situation particulière résultent les nombreux atouts et les contraintes des communes du canton.
Les atouts sont l'attrait de beaux villages de Provence, situés dans un espace de verdure unique avec aux alentours très proches, une nature superbe et de nombreux sites naturels, buts de promenades et de randonnées pédestres. Voir un 
diaporama illustrant cet environnement exceptionnel. A cela s'ajoute le climat méditerranéen, avec un ensoleillement exceptionnel, une température douce la plus grande partie de l'année. Et la proximité de la côte d'azur entre Cannes et Nice, de la mer et de sites exceptionnels comme Fréjus St Raphaël, Ste Maxime, St Tropez, Cavalaire. Et une desserte par l'autoroute, le TGV et l'aéroport de Nice.
De tous ces atouts, résulte aujourd'hui une forte attractivité, non seulement pendant les mois d'été pour une population saisonnière, mais pour des résidences permanentes ou secondaires. Il s'agit de retraités aisés, français et étrangers, mais aussi d'actifs travaillant dans les bassins d'emploi des Alpes Maritimes et qui ne trouvent pas de logements à proximité de leurs lieux de travail en raison de la saturation de l'espace et des prix élevés, et enfin d'actifs locaux à revenus modestes ou faibles.
Face à une forte demande de résidences et de logements, l'offre est faible car les communes ont des contraintes de POS; soit qu'elles résistent à la pression foncière, soit qu'elles subissent la résistance des autorités administratives en raison de l'augmentation des contraintes nationales et européennes, par exemple pour l'adduction d'eau potable, l'assainissement collectif, la distribution d'électricité, et la voirie. Il y a dans toutes les communes des espaces importants non développés, des espaces protégés, qui appartiennent à des propriétaires traditionnels lesquels n'attendent que leurs terrains soient déclarés constructibles pour vendre et s'enrichir. Enfin, les résidences disponibles sur le marché sont peu nombreuses. De ce déséquilibre entre la demande et l'offre, résulte une forte croissance des prix de terrains constructibles et de l'immobilier. Depuis 1997, les prix ont augmenté de 25 à 35% sur le canton. Les élus ont peu de moyens d'agir sur cette situation, sauf à acquérir des terrains à bon prix, comme contre partie lors d'opérations de changements de destination du sol.
Les autres contraintes sont l'insuffisance d'infrastructures collectives, notamment l'adduction d'eau potable et l'assainissement.
Le problème est donc: comment préserver ce merveilleux environnement, sans pour autant refuser l'installation à de nouveaux arrivants, et en assurant la mixité sociale nécessaire.
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Mis à jour le 01/01/2007 par Pierre Ratcliffe. Contact: (pratclif@free.fr)