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  • Jacques Nain m'invective
    Monsieur bonsoir,
    Je suis particulièrement déçu de ne pas voir apparaître mon article sur votre site. Celui-ci concernait les dates de l'enquête publique officielle, celles de la présence du commissaire enquêteur, ainsi que ma proposition pour recevoir en Mairie de Fayence les administrés souhaitant être clairement informés sur la révision simplifiée du POS en vue de l'implantation d'un centre commercial à l'entrée de Fayence.
    En matière publique, depuis très longtemps, en région parisienne comme ici en Provence, tolérance, dialogue et responsabilité ont toujours été mon état d'esprit.
    Pour regrettable que ce soit, je suis dans l'obligation d'écrire que la confiance que je vous aie accordée est passablement dégradée. Vous tenez donc un double langage derrière un blog où les anonymes sont des légions et sur lequel, les responsables de nos villages, démocratiquement élus, n'ont pas le droit de s'exprimer.
    La nature humaine est ainsi à moins que se soit la sénilité. Puissiez-vous avoir assez de lucidité et d'amour-propre pour dédaigner mon mépris !
    Evidemment, rayez moi vite de vos listes d'égarés. Je n'y ai rien à y faire sinon dénoncer vos atermoiements d'un autre âge. En parodiant Brassens, je peux écrire : « j'ai 50 ans mon vieux Ratclif, j'ai 50 ans mon vieux Ratclif et je t'emmerde en attendant ! »
    Je n'attends aucune réponse, elle ne sera pas la bienvenue. CQFD !
  • Ma réponse
    Tous les commentaires liés au sujet ont été publiés sans modération aucune. Vous m'avez téléphoné durant 45 minutes le 6 août; je vous écouté attentivement et j'ai rapporté vos propos le plus fidèlement possible le 7 août dans un billet spécial. Je n'ai reçu aucun mail de vous et je vous assure que si j'en avais reçu je l'aurais publié immédiatement; mais vous auriez pu le faire vous même; vous êtes injuste envers moi, le blog et ses lecteurs. Vous avez mal suivi le déroulement du débat. A vous lire, on n'a pas le droit d'être en désaccord avec les choix souverains que font nos élus ou plutôt des élus. Ne pas être d'accord ne doit pas être publiquement exprimé. Il n'y a donc pas de débat possible.

Jacques Nain adjoint à l'urbanisme de Fayence m'invective

De ses propos rappelés à gauche, je retiens ces deux phrases. "..... La nature humaine est ainsi à moins que ce soit la sénilité. Puissiez-vous avoir assez de lucidité et d'amour-propre pour dédaigner mon mépris!...." Je ne comprends pas la deuxième phrase.

Ces propos surprenants me suggèrent une réflexion sur la nature des relations entre les humains. L'étude que j'ai faite dans ce blog n'a rien d'aggressif à l'égard de quiconque. Il s'agit d'une réflexion sur l'opportunité d'un projet de modification simplifiée du POS de Fayence pour permettre l'implantation d'une grande surface commerciale sur un terrain agricole à l'écart de la ville. J'explique ma désapprobation d'un tel projet à l'aide d'arguments qui me paraissent objectifs et je me réfère à des personnes qui ont exprimé un point de vue analogue lors de la réunion des personnes publiques associées du 12 Juin 2009, dont le CR est publié sur le site de Fayence depuis le 10 juillet (hommage soit rendu à Fayence pour cela).

Je le répète encore pour Jacques Nain qui est "... particulièrement déçu de ne pas voir apparaître [son] article sur [mon] site": Je n'ai reçu aucun article ni message de lui en dehors de son appel téléphonique de 45 minutes le 6 août. La pratique quotidienne de ce blog démontre que toutes les contributions sont les bienvenues et sont publiées et que les malentendus quand il y en a sont toujours dissipés.

Pourquoi les relations entre les humains sont-elles toujours caractérisées par l'aggressivité, le conflit et la guerre? De toutes les expèces animales, il n'y a que les hommes qui se comportent ainsi. Et pourtant au bout du compte, nous sommes tous à la même enseigne. Parce que je ne suis pas de l'avis de Jacques Nain, je suis sénile? Oui je commence à être vieux... et mon temps commence à toucher à sa fin. Peut-être que dans les 10ans qui viennent je serai atteint d'une de ces terribles maladies qui se terminent dans une chambre mortuaire, puis dans une bière que l'on couvre et que l'on livre aux flammes du crématorium, ou à la décomposition de la tombe. Maladie précoce ou pas, je terminerai comme cela. Et tel est de sort de chacun de nous. C'est la loi de notre espèce. Mais la mort est un évènement que chacun de nous doit vivre individuellement dans son for intérieur et que nous ne pouvons pas communiquer à personne. C'est pourquoi tout le monde en a peur.

Alors acceptons nos différences de vision du monde sans les dramatiser et sans se stigmatiser. Laissons chacun forger en son for intérieur l'opinion qu'il croît juste et en considération de tout ce qui se dit. Le monde n'évolue pas en permanence de manière brutale et violente comme en 1789, 1848, 1870, 1914-1917, 1939-1945, mais par petites retouches successives grâce aux contributions de chacun, aussi bien dans les relations micro-sociales de la famille, des amis et des proches, que dans les relations macro-sociales.


Mis en ligne le 12/08/2009 par Pierre Ratcliffe. Contact: Portail: http://pratclif.com