Éco-quartiers de villages, de communes ou de villes

Un éco-quartier de village, de commune ou de ville, est un espace d'habitat construit en lien étroit avec le lieu sur lequel il est installé et où la priorité est de placer l’homme et l’environnement au centre de tous les intérêts.

Les objectifs d’un éco-quartier, sont de créer un espace de vie cohérent et harmonieux, un «écosystème» où les hommes et les femmes qui y résident peuvent se réaliser pleinement, se déplacer pour aller exercer leurs activités de travail et gagner leurs revenus, exercer leurs loisirs, en respectant leurs voisins et leur environnement, associé à des structures économiques viables et durables. Il s'agit de retrouver une façon de vivre ensemble, oubliée depuis l'avènement du tout automobile, des excès de la société de consommation, de modes de vie et de développement économique qui rendent incompatibles la consommation d'espace et les exigences de vie sociale que les collectivités locales ne parviennent plus à assurer.

Les mots clés, que l'on trouve développées en liens du cadre de gauche, sont: Architecture bioclimatique, maisons passives, règlementation thermique (RT) minimum 2010 , maisons à énergie positive, zéro carbone, matériaux «éco-sympathiques», haute qualité environnementale (HQE), récupération des eaux, phyto-épuration avec forêt de bambous, bassin de baignade naturel, toitures végétalisées, limitation de l’impact des voitures et des déplacements, convivialité et lien social, éco-centre, zone d’activités professionnelles, commerciales, culturelles et de loisirs.

Plus idéalement, la réussite d'éco-quartiers dépend de la réunion d'hommes et de femmes qui ont des valeurs communes en matière d'écologie, de respect de l'environnement, de mode de vie, et qui sont prêts à partager responsabilités et ressources pour mieux vivre en harmonie entre eux et avec leur environnement.

Ce partage de valeurs est lié au développement du réseau d'éco-villages, un concept développé au début des années 1990 par un visionnaire américain Robert Gilman. Robert Gilman est un scientifique qui a passé la première moitié de sa vie comme astrophysicien, et l'autre moitié comme militant du développement durable. On retrouve ces idées chez Edgar Morin et son concept de nouuvelle civilisation. Ces idées ont eu un impact important au Danemark.

Des expériences de ce genre ont été tentées en France sous la forme de restauration de villages abandonnés lors de l'exode rural, par des groupements de familles ou d'installation dans des villages à proximité des grandes villes de professionnels du tertiaire.

Ces idées considérées au début comme des lubbies d'écologistes, ou d'adeptes d'Ashrams à la Gandhi, "peace and love" sont en train de s'imposer comme des alternatives à un développement non durable et comme moyen de lutter contre l'effet de serre du CO2 des combustibles fossiles. Avec les préoccupations du changement climatique et du développement durable, le concept d'éco-quartiers a adopté les objectifs écologiques de minimiser les consommations d'énergie par la conception architecturale des bâtiments et l'emploi de matériaux plus performants et plus durables, une meilleure gestion de l'eau, le traitement biologique des effluents, la recherche d'une autonomie par l'intégration d'activités économiques durables.


Mis en ligne le 05/03/2008 par Pierre Ratcliffe. Contact: (pratclif@free.fr) sites web http://paysdefayence.blogspot.com et http://pierreratcliffe.blogspot.com