À propos de la lettre d'Isabelle

Plans locaux d'urbanisme, Schéma de cohérence territoriale, Schéma départemental de coopération intercommunale - PLU, SCOT et SDCI.

En ce début de la 2è décennie du 21è siècle, cette lettre est une charge contre la société d'aujourd'hui. Une charge qu'un certain nombre d'entre nous peuvent partager, tant les déséquilibres partout dans le monde paraissent menaçants pour la survie de l'humanité. 2 500 ans après l'âge d'or de la Grèce; 10 000 ans après la révolution technique majeure que fut le passage de l'état de chasseurs cueilleurs, à celui d'agriculteurs et d'éleveurs; à travers les vicissitudes des épidémies, des famines, des guerres, que de chemin parcouru par les humains! Après tant d'espoirs dans le progrès des sciences et des techniques, voici le temps des doutes et de la remise en cause d'un modèle qui, depuis la révolution industrielle et plus encore dans le demi siècle écoulé, a vu la population humaine exploser, ainsi que la production et la consommation de nourriture et de biens matériels, la santé et le bien être pour un grand nombre.

L'homme a toujours réagi à ce qu'il perçoit comme des déséquilibres, en adaptant ses comportements. Il en est ainsi dans toutes les communautés, sur tous les continents, dans tous les pays, les régions, jusqu'à notre pays de Fayence et chacune de ses communes. Je pense à Callian, son village et les quelques commerces qui restent - la boulangerie, l'épicerie Casino, la boucherie, la pharmacie, le cercle et les deux bars restaurants de la place, le restaurant "au rendez vous" et bientôt "la Presse" à nouveau. L'état de la plaine, les difficultés de circulation sur la RD562, font que beaucoup d'entre nous renouent avec le calme et la convivialité du village et de ses commerces. Descendre le moins possible dans cette plaine et surtout pas le samedi. Les résidents en vacances au "Château Camiole" semblent avoir ce point de vue car ils s'approvisionnent au village. C'est ce qui resssort de nos conversations avec les commerçants du village. Je rapproche cela aussi de la volonté de la municipalité de ne pas déclasser les fonds de commerce. C'est par les PLU et le SCOT qu'on pourra changer les choses.

Certes, on ne reviendra pas en arrière, aux temps difficiles de la ruralité paysanne. Mais il est temps de revenir à la convivialité et à la sociabilité du village à taille humaine. C'est ce qui semble émerger partout et pas seulement chez ceux que je qualifie "d'alternatifs". Trop c'est trop! entend on de plus en plus.

En même temps j'observe que l'État par la voix du préfet du Var Paul Mourier reste sur ses positions (lien) en ce qui concerne le schéma départemental de coopération intercommunale, qui veut fusionner notre canton avec l'agglomération de Fréjus Saint-Raphël. Impossible de retirer le projet présenté le 22 avril 2011! Si nous ne voulons pas cette fusion, il faudra donc nous mobiliser autour de nos élus s'ils nous le demandent.

Mis en ligne le 05/07/2011