Pierre-Yves Clombat: "les étrangers dans la maison
Je trouve dans VarMag de mars 20151, cette excellente contribution de Pierre-Yves Colombat sénateur philosophe. Pierre-Yves Colombat est socialiste et donc keynesien. Il se réfère à lui comme à Bernard Maris de Charlie Hebdo, également socialiste et donc keynesien. La différence entre eux, c'est que l'un est philosophe, l'autre économiste. Mais les deux nous servent la même soupe qui conduit le pays toujours plus vite vers le bout de l'impasse,dans laquelle nos politiques de droite comme de gauche nous mènent depuis 40 ans. Le programme de l'UMP explicité par Sarkozy dans le Figaro du 2 mars 2015 en est une illustration 2. Sarkozy n'a jamais été un libéral. Et l'UMP est englué dans des divisions internes qui nous consternent. Marine Lepen est donnée en tête du premier tour de la présidentielle en 2017 ce qui donne à Hollande toutes chances d'être ré-élu s'il se présentait aujourd'hui. Et pourtant, les sondages nous prédisent une défaite cuisante des socialistes aux départementales des 22 et 29 mars 20156.
Le sempiternel discours socialiste que nous sert Pierre-Yves Colombat en citant Bernard Maris est "Aujourd'hui la seule raison de vivre des classes dirigeantes, [] paraît être l'accumulation pour l'accumulation, l'argent pour l'argent, la productivité pour la productivité, la vitesse pour la vitesse.... pour quoi au fait .... le message de Keynes sonne comme un tintement de cloche dans le fracas du périphérique".Ce discours est d'une triste idéologie. Je suggère à Pierre-Yves de prendre connaissance de mon billet "Les entreprises face à la concurrence déloyale"3.
Pierre-Yves Colombat est philosophe, pas économiste comme le montre son billet dans Tribune libre réservée au groupe de l'opposition départementale en dernière page de VarMag de mars 2015. Son discours est toujours dans l'incantation socialiste- marxiste, loin des conditions de vie réelles des gens: se nourrir, se loger, se vêtir, se déplacer, éduquer ses enfants, se soigner, être en sécurité... Tout cela est le résultat d'une bonne combinaison d'activités de production et d'échanges entre des gens qui travaillent et de services publiques bien organisés, efficaces et efficients.
Une bonne explication de la crise et de son impact sur la continuation de la prospérité est donnée par Olivier Passet de Xerfi Canal.4 et 5. La crise commencée en 2007 par les subprimes aux États-Unis auxquels avaient participé nos banques, a nécessité d'absorber les pertes énormes que ce processus avait créées. Il y eut la faillite de la banque Lehman brothers aux États-Unis et celle de Northern Rock au Royaume-Uni. Ce fut donc suivi d'une baisse de PIB et de PIB/capita pour les pays impactés par la crise. Certains pays ont été peu affecté, d'autres plus. Mais en 2015, certains ont retrouvé les rythmes de croissance d'avant 2007, conformes à leur potentiel économique soit 1.5-2%, d'autres sont en rythme de croissance proche de zéro. C'est le cas de la France.
- VarMag mars 2015
- Nicolas Sarkozy : Il y a une politique alternative | Figaro
- Les entreprises face à la concurrence déloyale
- Belle explication de la situation économique des pays de l'OCDE | Olivier Passet Xerfi Canal (vidéo)
- Transcription littérale de la vidéo d'Olivier Passet
- Départementales : pourquoi une "rouste" de la gauche se profile | Challenges
Mis en ligne le 03/03/2015 
pratclif.com
Je trouve dans VarMag de mars 20151, cette excellente contribution de Pierre-Yves Colombat sénateur philosophe. Pierre-Yves Colombat est socialiste et donc keynesien. Il se réfère à lui comme à Bernard Maris de Charlie Hebdo, également socialiste et donc keynesien. La différence entre eux, c'est que l'un est philosophe, l'autre économiste. Mais les deux nous servent la même soupe qui conduit le pays toujours plus vite vers le bout de l'impasse,dans laquelle nos politiques de droite comme de gauche nous mènent depuis 40 ans. Le programme de l'UMP explicité par Sarkozy dans le Figaro du 2 mars 2015 en est une illustration 2. Sarkozy n'a jamais été un libéral. Et l'UMP est englué dans des divisions internes qui nous consternent. Marine Lepen est donnée en tête du premier tour de la présidentielle en 2017 ce qui donne à Hollande toutes chances d'être ré-élu s'il se présentait aujourd'hui. Et pourtant, les sondages nous prédisent une défaite cuisante des socialistes aux départementales des 22 et 29 mars 20156.